Les maîtres

Publié le par iutbbenkoulad.over-blog.fr

 

Willy Ronis, Henri Cartier-Bresson, Richard Avedon, Raymond Depardon, que des noms qui ,dans le 8ème art, font figure de référence. Ces grands maîtres sont aujourd'hui une source d'inspiration pour tous les photographes, artistes, peintres, êtres humains, jeunes, vieux...Leurs travaux sont toujours connus consciemment ou pas. Ces images font l'objet de rééditions, de compilations, d'expositions , et ce chaque année.

Alors comment parler de ces grands maîtres de la photographie quand tout a été dit ? Quelles photographies choisir quand elles sont toutes cultes ?

Je me suis posé ces questions pendant longtemps avant de commencer ce travail. Je me suis d'abord dit qu'il fallait choisir selon la première impression mais cela ne m'a pas permis d'effectuer un bon editing puisqu'avec 13 photos le sujet n'était pas respecté. J'ai alors demandé à des yeux innocents de choisir une photographie pour chacun des maître.

 

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Raymond Depardon (né le 6 juillet 1942 à Villefranche-sur-Saône, Rhône, France) grand maître de la photographie documentaire s'est rendu aux Etats-Unis où cette photo à été prise.
Elle me fait tout de suite penser à un portrait des  Beatles par Dezo Hoffman. Ce saut pris au moment où toutes les filles sont suspendues dans l'air témoigne de leur vitalité et de leur joie. On imagine que ce cliché est mis en scène mais il semble pris sur le vif comme si Depardon était passé en voiture dans la rue et s'était penché par la fenêtre pour immortaliser les filles.

 

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Je ne suis pas surpris par ce choix, considéré comme la plus célèbre photographie de mode de l'Histoire. La grâce de Dovima confrontée à la pesanteur des éléphants du Cirque d'hiver de Paris à quelque chose d'irréel. Elle dégage une impression de sérénité face à ces énormes mammifères.
Fait important, le tirage original de Richard Avedon s'est vendu 841 000 euros à Dior chez Christie's.
J'avais choisi cette image dans mon choix de début. Je pense que quiconque voit cette photographie ne peut s'empêcher de s'émerveiller du travail et surtout d'envier le hasard qui occupe une part énorme dans la réussite de ce cliché.

 

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J'ai décidé de regrouper Willy Ronis et Henri Cartier-Bresson à la fin parce que leurs travaux ont souvent été associés et sont souvent confondus.

Pour le « Nu provençal » je me suis renseigné avant d'en parler et je suis tombé sur l'histoire de cette photographie racontée par Willy Ronis. J'ai été fasciné par l'anecdote. Un moment si rapide qui implique tant de coincidences que l'image aurait pu ne jamais exister.
La composition m'évoque presque une peinture d'Ingres. Ce n'est plus le bain turc c'est le bain provençal.

La photographie a le don de retranscrire une image d'un situation mais ce n'est en fin de compte qu'une déformation de la réalité puisque ce n'est pas la réalité. Cette photographie comme dit Ronis lui même est un  « miracle ». Il a raison, c'en est un que seul celui qui en a vécu un semblable peut comprendre.

 

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« Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur » Cette image pourrait être l'illustration de cette citation de Cartier Bresson. Cette photo prise à Alicante en Espagne est la seule des quatre dont le regard des modèles est présent. L'image est , à la différence des autres, moins esthétique et mise en scène. Mais les regards et les postures suffisent à capter l'attention du spectateur.
Je trouve le personnage central tout à fait fascinant.

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